le printemps du polar

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L’héroïne du polar est la séductrice incarnée, la femme fatale. Fatale parce qu’elle séduit le héros afin d’arriver à ses fins, jusqu’à ce que mort s’en suive, souvent. Manipulatrice et fourbe, elle masque ses véritables intentions derrière son physique, sa beauté, ses charmes, sa séduction.

Dans Le Dahlia bleu, film noir classique de George Marshall, ce sont même deux femmes fatales qui s’opposent. Helen Morrison, la femme du héros, fait sa première apparition lèvres contre lèvres du propriétaire d’un night-club lors d’une soirée qu’elle organise dans son bungalow. Son héros de mari revient de la guerre alors qu’elle avait visiblement trouvé de quoi s’occuper sans lui. Mais quand celle-ci meurt, et qu’il est accusé, il trouve sur sa route la belle et mystérieuse Joyce, ex-femme du propriétaire du night-club. Comme souvent on ignore qui manipule qui, pour le compte de quoi. Alan Ladd, héros ici et dans de nombreux films noirs, résume bien la situation de la femme fatale : “Tous les hommes t’ont déjà vue avant. Le truc, c’est de te trouver”.

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